Beni: la cité de Bulongo exige le départ des FARDC, ces militaires de l'armée nationale qui insécurisent
L'armée nationale congolaise est entrain de perdre sa crédibilité dans la partie Est de la RDC. Les populations locales n'ont plus confiance aux éléments de FARDC qui, en lieu et place de les sécuriser, sont plutôt auteurs des plusieurs actes de vandalismes.
Pendant que la Société Civile du Grand-Nord (KIVU) plaide en faveur de la protection des Civils en Territoires de Beni et Lubero, la cohabitation entre population et militaires FARDC.traverse de dures épreuves.
Toute la journée du 19 octobre 2010, s’est passée sous une vive tension en Cité de BULONGO (40km-Est de Beni) sur l’axe Beni-Kasindi. A la base, une marche de protestation de la population exigeant le retrait, sans conditions, des éléments FARDC déployés dans cette zone dans le cadre des Operations de traque contre les Rebelles Ougandais de l’ADF-NALU. Les militaires de l’armée régulière sont accusés de plusieurs actes de pillages, des cambriolages, des viols, des vols à mains armés dont le plus récent remontent à la nuit de dimanche 19 courant.
En effet, chaque jour après 18heure, la population connait des exactions de toute sorte des hommes de troupes.
Le dimanche 19 octobre, vers 19h30, des hommes armés et vêtus en treillis militaires ont ciblé 3 opérateurs économiques de la place avant de visiter le Président de l’Equipe de football «Feu-Rouge». Plus de 20.000$ ont été emportés par ces inciviques qui courent en toute impunité. Et pour semer la terreur, à l’occasion de leur visite indésirable, les assaillants identifiés comme FARDC par les victimes ontfait crépiter plusieurs balles en pleine agglomération sans être inquiétés par qui que ce soit. C’est ce qui a d’ailleurs surexcité la colère de la population qui ne savait pas consoler ses membres rendus pauvres au bout d’une demi-heure par ceux qui sont censés les protégés et leurs biens.
La population a disponibilisé des véhicules et du carburant pour que les militaires s’en servent afin qu’ils ne prétextent pas l’absence de moyens de transport. Cette démarche de la population n’a pas été compris de bonne oreille par les FARDC.qui n’ont pas hésité à disperser les manifestants en tirant des balles réelles. Les manifestants ont fait «un seet-in» devant le Bureau de la Cité et de la Police qu’ils ont tenté de saccager en mettant en incendiant certains mobiliers. Le Chef de Cité-adjoint qui tentait de calmer les manifestants a attrapé une pierre à la tête avant de s’en tirer avec une grave blessure.
Il fallu la présence des autorités administratives et Territoriales ainsi que des Officiers de la Monusco pour tenter d’apaiser les esprits. Une réunion extraordinaire de sécurité a été tenue à Bulongo, à l’issu de laquelle les autorités ont promis trouver solution urgente aux revendications des habitants.
Plus de 5000 personnes sont descendues dans les rues, brulant ça et là des pneus, interceptant la circulation dans la Cité et coupant le passage reliant Beni à l’Ouganda. Les boutiques, les écoles, les officines pharmaceutiques ainsi que le marché local ont été fermés.
Alfred Lwamba
mise en ligne le 21 octobre 2010
Date de dernière mise à jour : 02/07/2021
Commentaires
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Le congo n'est pas un pays c'est une surface inutile.Si kabila est Rwandais mobutu l'etait aussi?? Prenez le destin de votre surface en main il ne faut pas chercher de bouc emissaires.Tantot se sont les rwandais,les ougandais,angolais qui envahissent le congo mais pourquoi vous ne les chassés pas? Tous les congolais sont des idiots et le congo n'existe pas a mon avis c'est une surface sans proprietaire. -
moi
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tout ça c'est ngwanda et mobutu. -
Nous savons tous ce voyou a été placé au pouvoir par la mafia occidentale incarnée par Louis Michel à qui Kabila doit tout. Aujourd'hui, le peuple a compris que celui que l'on appelle Kabila est un rwandais dont le pouvoir consiste seulement à réaliser le plan macabre de balkanisation de notre pays. C'est l'est de notre pays ressemble en ce moment à une terre conquise par le Rwanda et Ouganda. Que fait le gouvernement lorsqu'il y a mort d'hommes à l'est du pays ? Rien. C'est triste ! -
Entamer la procédure de destitution de Joseph Kabila.
Pour violations itératives de la Constitution et des Droits humains, le président Joseph Kabila est passible devant la Haute Cour pour Haute Trahison
Les évènements qui secouent la République Démocratique du Congo ces derniers jours interpellent la conscience de chaque citoyen de ce pays
Alors que ces évènements étaient décriées depuis plusieurs années par les partis politiques d'opposition et des organisations de défense des droits de l'homme dans l'indifférence totale, ils sont présents à l'esprit des tous les compatriotes par leur brutalité qui n'a pas connu d'équivalents en République Démocratique du Congo.
Les récentes révélations contenues dans le fameux rapport des Nations Unies sur les exactions commises par les troupes APR/AFDL ont mis en lumière, la connivence des dirigeants congolais pour avoir participé ensemble avec le Rwanda aux atrocités d'une rare ampleur sur des populations hutues et congolaises dans les régions traversées, et dites libérées. L'absence de réactions de la communauté internationale était interprétée par la population comme une marque de sympathie à l'égard des agresseurs qui jouissaient de l'impunité, alors que la population congolaise était condamnée par le désintéressement de la dite communauté, à la souffrance des femmes, des enfants et des vieillards lâchement exécutés par les troupes des libérateurs en compagnie de leurs maîtres à penser rwa! ndais. Pour une subtile stratégie au nom de la stabilisation de la démocratie, les puissances occidentales mirent en place un stratagème inique et nauséabond pour valider les élections truquées dont la victoire revenait en toute équité à JP Bemba, aujourd'hui en prison en Hollande. En guise de récompense, Kabila fut déclaré vainqueur pour des services rendus.
La cacophonie qui règne aujourd'hui dans la gestion des différents contrats signés par le gouvernement congolais qui risquent de replonger le pays dans une spirale d'endettement expiatoire, les exécutions sommaires, extrajudiciaires commanditées par le gouvernement, les détournements, la concussion, mettent à nu un gouvernement aux abois. Même la communication jadis dithyrambique, est devenue distendue et labyrinthique; qu'il faut un effort titanesque pour comprendre le langage embrouillé et opaque et deviner la pensée galimatique de la classe dirigeante avec laquelle on a plus l'impression vivre dans un même pays. Les affirmations tonitruantes suivies des démentis éhontés mettent à l'épreuve la population qui n'a plus de repères, aucune lecture sur les évènements qui frappent le pays et surtout l'orientation politique que veulent donner les diri! geants à ce système corrompu..Les réactions opposées par les officiels sont souvent d'une puérilité maladive et déconcentrant qu'on se croirait dans une cour de récréation.
Le mensonge d'état est érigé en une mode de fonctionnement d'un gouvernement voyou sans principe ni morale.Des violations itératives des droits humains en violations à répétitions en toute impunité des textes fondamentaux qu'est la Constitution, Kabila mérite que la Haute Cour s'arrête un instant sur ce personnage dont le mutisme est inquiétant. Un ministre volubile et illuminé, obnubilé par l'incohérence de sa pensée unique, dominante, décousue et dyslexique qui nonobstant la gravité des atrocités des faits, manque l'occasion de se taire, au lieu de poser la question, toute honte bue, de savoir si la femme qui réclame le corps d'Armand Tungana était légitime. Et si ce n'était pas le cas, qu'aurait fait le gouvernement du corps du défunt? l'enterrer en toute hâte pour dissimuler les preuves de maltraitance, com! me ils l'ont fait avec Chebeya et Bazana?
Dans quel pays vivons-nous, enfin?
Le personnage et la méthode de travail qui caractérisent l'homme Kabila, sont décryptés dans un tableau peu flatteur pour un chef de l'état, comparable à Simplet, dans Blanche Neige et les Sept Petits Nains. Niais, naïf, superficiel, immature, introverti, sans objectif bien défini et frappé d'une mutité consécutive. Il vient d'être mis à nu par le journal français l'Express, qui dans sa publication du 15 oct 2010, Vincent Hugeux apporte sans contours ni révérence superflus, une nouvelle lumière sur l'organisation de son système politique de gouvernance, en tout cas unique, je ne sais pas si les congolais devait être fiers de leur chef, tableau devant lequel nous passons sans commentaire.
Kabila ne s'est pas tout simplement disqualifié comme le disait récemment le docteur Kabeya. Il mérite, comme dans tout pays où existe un état de droit, de faire l'objet d'une procédure de destitution, avant d'être traduit devant la Haute Cour de la République pour Haute trahison.
Par Kilunga Matshozi pour cfrt int -
Joka et sa bande de voyoux doivent etre jugé a la CPI.C´est vraiment bizare!,en 21é siecles que nous sommes, ces tueurs tutsi ne savent toujours pas que la vie humaine est sacrée.Il faut dire non aux masacres de congolais, la FARDC qui est sencée de proteger les civils et leurs biens, mais elle est la premiere a matter, voiler nos paissible citoyens.Trop c´est trop,Kabila doit partir et maintenant.Mimeli banki na soupu na tolo. -
Ceci n'est qu'un debut. Si les Kanambistes croient matter plus de 60.000.000 d'habitants, alors ils se trompent. Ensuite, FARDC doit etre compris comme "Force Armee Rwandaise Deployee au Congo" pour saper l'armee de la RDC qui n'existe deja plus. Il suffit de voir comment Kanambe fait l'epuration des militaires RD Congolais par des empoisonnements, assassinats, des faux complots, etc.
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