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L’Est de la RD Congo : L' autoscopie d’un télescopage inquiétant d’éléments sécuritaires

Le jeudi 11/11/2010 s’est tenue à Lubumbashi une réunion interinstitutionnelle sur la situation sécuritaire du pays, l’état du territoire, l’état des lieux du processus électoral, etc.….. Voici un  passage du compte rendu qui nous a intéressés : " Une amélioration sensible de la situation sur le terrain, notamment dans le secteur de Dongo dans la province de l’Equateur, les districts du Haut-Uélé et de l’lturi dans la Province Orientale, ainsi que dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.  Il a également proposé des mesures appropriées pour consolider la paix. Dans toutes les autres provinces, la situation est calme, sous contrôle et totalement maîtrisée. La réunion interinstitutionnelle a noté que les FARDC se renforcent davantage, en dépit de multiples défis auxquelles elles sont confrontées. Elle a, à cet effet, recommandé la poursuite des opérations en cours ".

D’aucuns diront qu’il s’agit là d’un discours habituellement connu de la part d’un régime peu intéressé au sort de sa population. Certes que l’irrationalité a souvent caractérisé les autorités de Kinshasa, mais c’est le moment choisi et surtout le contexte géo-environnemental qui nous poussent à croire en une catharsis qui frappe l’ensemble des membres de l’Interinstitutionnel et qui est probablement due à cette peur bleue de voir venir des élections dont l’issue n’est pas certaine.

Pour nous qui vivons et analysons la situation à l’Est de la RD Congo, il serait indécent de laisser passer cette bourde contenue dans le compte rendu de la plus haute instance politique du pays. Devant des situations difficiles et inespérées,  Napoléon aimait dire : " On engage et on regarde la suite…". Mais cette stratégie, à la limite suicidaire, reposait sur un certain ordre, une organisation établie au préalable.  Ce qui n’est pas le cas en RD Congo où le pays semble être géré part des combinards qui essayent de jouer au poil à gratter.
 
L’environnement politico sécuritaire dans les régions des Grands Lacs et Orientale exige une certaine attention de la part des congolais dont le pays constitue le maillon faible dans la chaine sécuritaire de cette vaste étendue. Le Burundi est au bord d’une nouvelle guerre civile, le Rwanda doit faire face à une opposition extérieure de plus en plus unie (Hutu/Tutsi), l’Ouganda va vers des élections qui pourraient démontrer les limites du système Museveni dont la corruption gangrène le régime, le Sud-Soudan se prépare à un référendum qui pourrait enflammer la région. Si l’on ajoute à ce tableau peu reluisant, les relations Kinshasa-Luanda pas du tout au beau fixe, il y a lieu de comprendre la nervosité des dirigeants congolais à la base des certaines bévues qui ne rassurent pas du tout les partenaires extérieurs.

Nous n’acceptons pas les analyses qui glissent sur la logorrhée habituellement connue et qui pointe les états voisins comme les principaux auteurs des malheurs des congolais. Ce serait facile et à la limite absurde de vouloir dédouaner des politiciens véreux, des mythomanes avérés qui ont conduit ce pays à la ruine en embrigadant la population dans une sorte de bulle enchantée où tout le monde devrait louer les hauts faits d’une autocratie cruelle. A la rédaction du journal Le Millénaire, nous préférons partir des faits du terrain associés à la géopolitique du moment pour des analyses critiques devant permettre aux populations de la région de mieux comprendre les situations dans lesquelles leurs autorités les confinent.
  
Que se passe-t-il réellement dans la région de Masisi où une sorte de veillée d’armes est observée?

  Le mouvement des troupes du CNDP au Nord-Kivu fait dire aux observateurs qu’une grande opération militaire est en cours de préparation. La raison avancée par plusieurs sources pour expliquer cette situation inquiétante est que Kinshasa n’a pas respecté ses engagements et qu’il fallait que le CNDP se réorganise militairement pour défendre les populations rwandophones en proie à des multiples exactions et préparer le retour de leurs familles réfugiées au Rwanda. Pour ce faire, Jules Mutebusi serait arrivé à Masisi pour prêter main forte à Bosco. La grande bataille du Nord-Kivu aurait, selon certains observateurs, comme objectif d’étendre cet état de siège aux territoires de Rutshuru, Walikale, Lubero et Beni pour sécuriser la région afin de réinstaller les réfugiés Tutsi congolais, leurs bétails ainsi que des nombreuses autres familles rwandaises en quête d’espace vital.

Cet argumentaire connu depuis longtemps ne nous a pas beaucoup convaincu car plusieurs éléments contradictoires sont mis à contribution pour démentir la version qui circule tout en donnant des indications sur cette nouvelle tension perceptible non seulement dans le Nord-Kivu mais également au Sud Kivu et en Ituri:
-    l’entrée de troupes rwandaises est une réalité depuis plus d’un mois. Kinshasa et Kigali étant en alliance stratégique actuellement, toute tentative de rébellion de la part des ex-CNDP sans l’aval de Kigali et Kinshasa serait suicidaire pour les populations Tutsi congolais de Masisi dont les ex-CNDP prétendent vouloir défendre : il y a lieu d’exclure tout entêtement de Bosco lequel, pour ceux qui douteraient encore, reste en bonne relation avec Kigali et Kinshasa.
-    Il existerait actuellement une forte dissension entre les soldats pro-Nkunda et Pro-Bosco sur terrain. Toutefois, il est exclu que les pro-Nkunda soit actuellement manipulés par Kinshasa pour fragiliser Bosco comme le prétendent certains analystes. D’après ces derniers, les troupes de Bosco seraient en instance d’être attaquées et leur leader arrêté car de plus en plus encombrant pour Kinshasa et Kigali. D’après les récents éléments en notre possession, Kigali ne peut pas sepermettre de fragiliser Bosco qui sert non seulement de barrière à l’avancée des FDLR+Alliés vers ses frontières mais également de partenaire dans le business des minerais au Nord-Kivu.
-    Le Commandant Gad Ngabu des FPLC ne serait plus en prison en Ouganda mais plutôt au front vers Nyamilima pour le compte du duo Kayumba/Karegeya et cela sous l’œil bienveillant de Kampala qui s’inquiète de l’entrée des RDF au Nord-Kivu. Le rapprochement Kabila-Kagame mettant Museveni en insomnie permanente.
-    Devant cette tension perceptible et que la Monusco essaye de vouloir minimiser afin de calmer le jeu et justifier son rôle ambigu, c’est l’attitude des autorités de Kinshasa qui étonne (pour les non avisés) : la haute hiérarchie des FARDC ne semble pas en alerte pour parer à toute éventualité et surtout pour protéger les populations civiles en cas d’attaque.
Compte tenu de la conjonction de tous ces éléments, il nous semble que l’éventualité d’un soulèvement des troupes Bosco ou d’une attaque contre leurs positions par l’alliance RDF/FARDC ne soit pas plausible actuellement.
 
    Nous avons voulu avoir des informations à la source afin que nous puissions procéder à des analyses fiables surtout que l’attitude des autorités de Kinshasa laisse pantois tout analyste intéressé aux événements de la région des Grands Lacs. Notre source à parler avec quelqu’un du sérail qui a confirmé qu’une grande opération est en préparation dans la région sous la supervision de Kigali et de Kinshasa avec comme objectifs :
•    reprendre les attaques contre les FDLR et Alliés qui se sont fortement réorganisés et réarmés. Ceci étant devenu une nécessité urgente pour la survie des deux régimes. En effet, la première opération, qui avait connu l’entrée officielle des RDF (Rwanda Défense Forces) dans le Nord-Kivu, n’avait pas atteint son objectif car les pressions nationale et internationale avaient obligé les soldats rwandais à rentrer précipitamment chez eux alors que les opérations n’étaient pas achevées. Maintenant que les RDF (Rwanda Défense Forces) se sont infiltrés en nombre suffisant de manière à pouvoir se mélanger aux FARDC ex-CNDP/Bosco, il y a lieu de mener de nouvelles opérations efficacement et en toute quiétude sans que la pression internationale puisse s’exercer sur Kigali ou Kinshasa : ces opérations étant menées officiellement par les FARDC  pourront de ce fait prendre le temps qu’il faut sans aucune contrainte.
•    Compte tenu de l’ampleur que ces opérations pourraient prendre (Kigali étant convaincu que la résistance sera forte compte tenu des alliances FDLR/MayMay/Pareco/ CNDP Pro Nkunda/FPLC/Kayumba) et les conséquences humanitaires dans toute la région de Masisi-Rutshutu et Walikale, la province du Nord-Kivu serait en état de siège et donc impossibilité d’y organiser les élections. Le régime Kabila serait contraint de reporter ces élections à une date ultérieure sur toute l’étendue du pays pour un temps nécessaire à la pacification de l’Est. Il s’agit là d’une raison plausible qui serait acceptée par les populations congolaises ainsi que les partenaires extérieurs : le schéma Gbagbo. Ce qui permettrait à Kabila de réorganiser sa plateforme AMP dont la cohésion laisse à désirer actuellement pour prétendre mener à terme une campagne capable de le faire élire au 1er tour.

Notre source a également été informée de la nouvelle mise en place opérée par Bosco sur ordre de Kigali / Kinshasa dès que le Cdt bataillon, le major Patrick (pro-Nkunda) et ses troupes ont déserté leurs positions d’Alimbongo, Mbughavinywa et Bunyatenge dans le territoire de Lubero pour rejoindre les positions des FPLC du Cdt Gad Ngabu: information confirmée par une autre source proche de l’EMG/Kinshasa. Les autorités rwandaises et congolaises ont donc immédiatement instruit Bosco de procéder au désarmement des troupes Fardc positionnées à Kanyabayonga, Kirumba, Kaïna, Alimbongo, Bwiza, Mushaki et Bihambo commandées par des ex-CNDP pro Nkunda et dont la plupart a déserté. Après cette opération de désarmement, les troupes RDF (Rwanda Défense Forces) ont occupé les positions de Mweso, Bwiza, Kilolirwe et Bihambo qui sont des points hautement stratégiques pour bloquer les voies d’entrée/sortie de la région. Le ministre de la défense RDC, M. Mwando Nsimba a séjourné à Kigali du 01/11 au 03/11 pour finaliser l’opération en cours.

Si l’on en croit à la version de notre source, il devient de plus en plus clair que Kinshasa et Kigali soient d’accord pour procéder à de nouvelles opérations placées officiellement sous le commandement FARDC avec des infiltrés RDF (Rwanda Défense Forces) qui, en réalité, vont diriger ces opérations. D’après une autre source proche des autorités FARDC/Kinshasa, la Monusco est informée des préparatifs en cours mais s’inquiète des dérapages qui pourraient résulter de ces opérations au niveau de la population civile. C’est ainsi que des réunions sont organisées actuellement à Kinshasa entre des techniciens Monusco et Fardc en vue de donner aux responsables NU les garanties possibles sur la bonne fin de ces opérations auxquelles les casques bleus ne sont pas conviés.

Dans les hauts plateaux de Minembwe, la milice FRF frappe les positions FARDC et continuent d’exiger des négociations avec Kinshasa
Des affrontements violents ont récemment eu lieu dans les hauts plateaux et selon les déclarations du Cdt Bisogo, les FARDC ont subit d’importantes pertes en hommes et matériels. Ce qui a réconforté ce chef milicien dans son discours visant à pousser les autorités congolaises vers des négociations. Nous ne pensons pas que les responsables FRF soient bien informés sur l’évolution sécuritaire de la région autrement ils ne pouvaient pas continuer à stagner dans leurs vœux d’éventuelles négociations. En effet, l’alliance Kigali-Kinshasa a donné lieu à une nouvelle stratégie sécuritaire consistant à frapper un coup dur dans la fourmilière des groupes armés réfractaires au processus d’intégration prôné par les autorités congolaises depuis plus d’une année. La raison de cette stratégie est simple : fragiliser les liens militaro-économiques que ces groupes ont tissés avec les combattants FNL et FDLR qui pullulent dans la région et qui essayent de surfer sur la misère des populations locales pour s’attirer leur sympathie. Les autorités des pays des Grands Lacs viennent de réaliser que leurs rébellions respectives se sont réorganisées sur le sol congolais grâce aux recettes des minerais exploitées avec la complicité de certaines milices congolaises et deviennent un sérieux handicap au processus de paix. Il serait donc utopique de penser, en ce moment-ci,  à une quelconque négociation car l’heure est à des opérations militaires qui sont en cours de préparation.

Concernant le cas spécifique des FRF, les analystes pensent que leur cas reste délicat et que le fameux Mwami Rwema Gendarme ne serait pas l’homme indiqué pour servir d’intermédiaire entre les autorités de Kinshasa, les notables Banyamulenge et les FRF, et cela, pour plusieurs raisons dont :
-    Ce Mwami est résident à Kampala depuis une dizaine d’années. De ce fait, il travaille nécessairement avec les services ougandais. Le problème c’est qu’actuellement, les choses ne vont pas très bien entre Kigali et Kampala à cause du dossier du tandem  Kayuma-Karegeya. Il se fait que depuis un certain temps des rumeurs parlent de contacts accélérés entre ces dissidents rwandais et certains groupes rebelles installés dans la région et le nom de FRF aurait même transpiré. Si l’on se base simplement sur cet élément dont les services rwandais doivent probablement avoir exploité, il est évident que le Mwami Rwema ne devrait pas être la tasse de café des dirigeants rwandais et par ricochet ceux de Kinshasa selon le principe de complémentarité en matière de renseignements établi entre les deux pays.
-    Il est probable que les FRF aient tissé des relations solides avec certains groupes May May ayant également refusé la main tendue de Kinshasa à travers le processus d’intégration au sein des FARDC. Plusieurs sources parlent des alliances entre FRF avec des chefs miliciens Bembe qui dirigeraient de nombreux combattants aguerris et qui, malheureusement, seraient en liaison avec les FDLR et FNL installés dans cette région du Sud-Kivu depuis plusieurs années. Il est clair que dans ce genre d’environnement, les ennemis étant communs (les régimes en place à Kinshasa, Kigali et Bujumbura), il est possible que des liens se tissent assez rapidement entre tous ces combattants au delà de la sensibilité ethnique qui les a toujours divisés.

La milice FPJC  serait en train de reprendre toutes les positions jadis occupées par les FARDC
Le calme apparent qui règne en Ituri n’est qu’une vue d’esprit chez les responsables congolais car les populations de ce district continuent à endurer les peines d’une insécurité accrue. Nous avons eu une communication téléphonique avec un Cdt FPJC qui nous a confirmé l’attaque par les Fardc de leur position de Kamatsi et le lourd bilan des tués (10 Fardc) et blessés actuellement en soins à Bunia. En fait tout s’est passé le dimanche 07/11 vers 10h00’ du matin lorsqu’une colonne des Fardc lourdement armés est venue de Bunia pour surprendre les combattants FJPC à Kamatsi (80km au SE de Bunia sur la route Tchey). Kamatsi étant sur une colline, les combattants FPJC ont repéré la colonne FARDC et ils ont tendu une embuscade. Plusieurs morts et blessés au sein des soldats gouvernementaux qui ont immédiatement pointé les casques bleus Monusco basés à Aveba (8km de Kamatsi) comme responsables du carange car de mèche avec les FPJC. Pour les FARDC, les casques bleus sont des traîtres et doivent impérativement quitter leur site d’Aveba pour que les gouvernementaux s’y installent afin de mener à bien leurs opérations dans la région où ils ont déjà maille à partir avec les ADF/Nalu aux environs de Rwenzori. Le mercredi matin 10/11/10, des soldats FARDC ont encadré la population d’Aveba qui jetaient des pierres sur les casques bleus UN dont deux auraient été légèrement blessés. Le contingent Monusco basé à Bukuringi (30km d’Aveba) a dû préparer les chars de combats pour secourir le site d’Aveba pratiquement assiégé par la population et les Fardc.

Le télescopage inquiétant de tous ces éléments énumérés, et dont les autorités politiques de la RD Congo ne veulent pas reconnaître ou font semblant de ne pas voir, pourrait entraîner le pays dans une situation assez trouble dans un proche avenir. Pour les stratèges occidentaux, il existe un ordre sécuritaire prioritaire dans la région et aussi longtemps que les pays de la ligne de front (Rwanda, Ouganda et Sud Soudan) ne seraient pas inquiétés, la carte "RD Congo" continuera à jouer son rôle de pourvoyeur de minerais qui semble bien marché en période d’absence d’autorité d’Etat comme c’est le cas présentement. Pas besoin d’y remettre l’ordre tant que les intérêts occidentaux seront bien servis sous ce régime mercantiliste, colbertiste du président Kabila.

C’est dommage qu’un grand pays comme la RD Congo puisse mériter une élite incapable de lire les signes du temps comme l’a si bien dit M. Nicholas Murray Butler (membre du CFR/USA : Council on Foreign Relations) :  " Le monde se divise en trois catégories de gens: un très petit nombre qui fait se produire les événements, un groupe un peu plus important qui veille à leur exécution et les regarde s'accomplir, et enfin une vaste majorité qui ne sait jamais ce qui s'est produit en réalité ".

Le Millénaire
mise en ligne le lundi b22 novembre 2010

www.lemillenaireinfoplus.com

Date de dernière mise à jour : 02/07/2021

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Commentaires

  • SEMIKINDO

    1 SEMIKINDO Le 25/11/2010

    MERCI L'ANALYSTE
  • JDM

    2 JDM Le 24/11/2010

    [Votre analyse a braucoup de bonne révélations sur les forces qui opèrent à l'Est RDC. Dans le cas des MAI MAI bembe que vous pensez auraient tissé des relations avec Kigali, c'est cela la confusion que le monde politique international veut nous faire croire. Bien sûr que les FDLR usent de leur identité Bantu pour convaincre les Mai mai Sud Kivu de leur guerre commune contre les Tutsi extrémistes. Mais les Mai Mai sont prudents, croyez-nous. Soutenons plutôt nos frères sur terrain et agissons, tout en les interpellant sur les possibles alliances contre valeur. JDM
  • Jack

    3 Jack Le 23/11/2010

    Merci pour cette analyse qui donne un aperçu général de la situation sécuritaire de la region; en fait une aide pour une bonne comprehension des contours geo-politiques et sociaux de la region.
  • Lipasa Double

    4 Lipasa Double Le 23/11/2010

    Avec toutes ces preuves d'infiltration et du desordre, il ya des Congolais qui esperent toujours a des elections "libres". Debarrassons-nous d'abord du piont de Kagame au Congo, le Rwandais Hypolite Kanambe alias Joseph Kabila, qui desorganise, tue et fait tuer nos vaillants soldats congolais et notre population au profit de ses freres Tutsi rwandais. Surprenons les Occidentaux qui pensent nous sommes un peuple naif et sans droit a la vie. << La resistance jusqu'a la liberation de notre cher Congo>>.
  • JEAN-PAUL MALIYAMKONO

    5 JEAN-PAUL MALIYAMKONO Le 23/11/2010

    CHERS COMPATRIOTES CONGOLAISES ET CONGOLAIS ,
    L'HEURE DE NOUS LIBERERR DE TOUTE FORME D'INVASIONS EST VENUE.SOUVENEZ-VOUS COMBIOEN IMPORTANTS SONT NOS DEUX KIVUS POUR NE PAS LES LAISSER ENTRE LES MAINS SALES VENANT D'AILLEURS.
    D'OU ,RETROUSSONS NOS MANCHES ET LIBERONS NOTRE NATION EN DANGER TRES GRAVE.
  • Yoshua Isaias Profet

    6 Yoshua Isaias Profet Le 23/11/2010

    Ne pense pas Mr le journaliste que nous avons pour ce temps qui court des hommes politiques au Congo. Tous sont malades. Ils agissent comme les dignitaires nazis de l'époque qui voyaient la fin de leur égémonie mais ne voulaient pas dire la vérité au Furher de peur d'etre exécuté. Ils seront tous jugés et tu seras un jour à la barre pour témoigner contre eux car tu es surt terrain et tu vis tout cela ua quotidien. Merci et je t'encourage de continuer à donner des infos sur cette partie du pays mais soit prudent car autour de toi il ya ceux qui veulent ta mort. Ils ne réussiront pas car ils ne savent pas d'où tu opères. Merci.
  • Balambya

    7 Balambya Le 23/11/2010

    C'est qui est désolant en tout cela,c'est que la population congolaise et son élite politique sont profondément distraites,voire aveugles pendant que le plan de balkanisation passe à un niveau supérieur.

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