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FRAUDE PETROLIERE EN ITURI : Pourquoi s’en prendre à l’opérateur économique KENDA ?

Photo 4Depuis le mois de Novembre 2019, une confusion politique s’est installée en Ituri. Les élus provinciaux ont, par vote d’une motion de défiance à la majorité absolue, destitué le Gouverneur BAMANISA.

A son tour, l’honorable Jean BAMANISA SAIDI a ignoré sa déchéance. Un bras de fer s’est engagé, depuis, entre les partisans de deux camps. Tous les coups sont désormais permis. De chaque côté, l’on a fourbi des armes pour abattre l’autre.

C’est dans cet imbroglio que, de noms des opérateurs économiques sont évoqués ça et là comme venant en appui à l’une ou l’autre partie. L’on veut faire croire que l’acte posé par les députés provinciaux de l’Ituri a pour auteurs intellectuels des opérateurs économiques, notamment des pétroliers. 

Pour ces détracteurs de commerçants, ces élus ont été donc instrumentalisés par ces pétroliers accusés « à tort » de la fraude douanière à grande échelle justifiant que c’est une manière pour ce « maffieux » de stopper soi-disant la lutte contre la fraude dans laquelle voulait se lancer le Gouverneur Bamanisa. Le patron de l’entreprise Petro Maisha, Monsieur Kenda, est l’opérateur économique le plus visé par les défenseurs de cette thèse.

Non, rétorquent ceux qui lui sont proches et connaissent ses activités commerciales dans cette partie de la République Démocratique du Congo. Alors, pourquoi veut-on s’acharner seulement sur la personne de Kenda dans une Province de l’Ituri regorgeant plusieurs pétroliers ? C’est la question qu’ils se posent, sans trouver une réponse.

Concurrence déloyale ? Jalousie ? Beaucoup ne sont pas loin de répondre par l’affirmatif à ces deux questions.

Petro Maisha n’est pas engagé dans la fraude comme l’on veut le faire croire tant à l’opinion nationale qu’internationale. Cette entreprise, selon ses gestionnaires, se met toujours en règle avec l’Etat Congolais, s’agissant du paiement de ses taxes et autres redevances. Il y a une différence nette à faire entre exonération et fraude douanière, pense-t-on dans certains milieux de Bunia.

Si, par moment, quelques opérateurs économiques ont pu bénéficier des exonérations, cela ne suffit pas pour les taxer des fraudeurs.

Le Gouvernement provincial,  la Police, la DGDA, l’OCC, la Justice et les Services spéciaux de l’Ituri peuvent-ils tous se taire devant la fraude à grande échelle ? A moins qu’ils soient tous complices !Combien d’opérateurs économiques a-t-on déjà interpellé à ce sujet ? Pourquoi attendre les déboires du Gouverneur avec l’Assemblée provinciale pour impliquer les hommes d’affaires dans cette soi-disant fraude ? Voilà autant des questions qui nécessitent des réponses.

Lutter contre la fraude est une bonne chose. Mais, que cela ne soit pas une manière voilée de pouvoir régler des comptes à certains commerçants.

Le Millénaire

Date de dernière mise à jour : 31/01/2020

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