Insécurité en Ituri:Jimmy Banga invite les jeunes à se désolidariser des miliciens.

Invité dans une émission débat d'une radio locale de Bunia, le samedi 06 mars 2021,, monsieur Jimmy Banga a saisi cette occasion pour lancer des messages forts à la jeunesse de l'Ituri.
Pour ce conseiller du gouverneur en charge de la restauration de l'autorité de l'Etat et bonne gouvernance, les jeunes de l'Ituri doivent apprendre à se désolidariser de miliciens et à dénoncer tout cas suspect pour vaincre l'insécurité qui gangrène cette partie de la RDC. Plutôt que de peupler les rangs des groupes armés, les jeunes devraient utiliser leurs énergies pour exploiter les immenses richesses du sol et du sous-sol que regorge l'Ituri et contribuer au développement. La province de l'Ituri est une terre bénie de Dieu. Elle a juste besoin de l'impulsion, d'une bonne vision et de la main d'oeuvre pour amorcer son décollage. Ceci ne peut se faire que s'il y a la paix. Pour ce proche collaborateur du gouverneur, il est temps que toute la population de l'Ituri s'implique dans la recherche de la paix sans laquelle rien de bon ne peut se faire en Ituri. Tous les ituriens doivent regarder dans la même direction et se ranger derrière leur gouverneur à la quête de la paix et du développement.
Il est temps de bannir nos querelles intestines, nos clivages éthiques et nos antagonismes politiques pour s'inscrire dans la logique de la recherche d'une paix durable dans cette province qui a la vocation d'être le grenier de la RDC.
Notons que Jimmy BANGA intervenait ainsi après les lâches et chocantes incursions  répétées des rebelles des ADF dans les localités d'ABEMBI NDALYA et MABELENGA) groupement BANDAVILEMBA en Chefferie des Walesse Vonkutu en territoire d'Irumu respectivement en date du 13 janvier, 14 février et 02 mars 2021, faits qui ont enduillé les paisibles citoyens congolais.
L'ITURI ne mérite pas cela. Trop c'est trop. La jeunesse iturienne doit demeurer vigilante pour dénoncer et ne pas se rallier aux ennemies qui cachent mal leurs visés  prédatrices et qui tirent vers le bas son développement, a conclu ce conseiller du gouverneur.
Le Millénaire
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