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Ituri: Un réseau d'opérateurs économiques et agents de la DGRPI saignent à blanc les finances de la province

Les finances de la province de l'Ituri sont saignées. Des individus  perçoivent les recettes en lieu et place de la province.

*Qui alimente le réseau des faux imprimés de valeur à la DGRPI?*

Bunia est inondé des faux imprimés de valeur, apprend-on d'une source proche de la DGRPI. Ces documents qui font évader les recettes de la province sont imprimés, les uns à Kampala, et les autres sur place à Bunia dans certains salons transformés en bureautiques.
Au nombre des fabricants de ces faux imprimés se trouvent être des cadres et haut cadres de l'administration publique provinciale et de la DGRPI.
Cette situation s'est empirée depuis qu'il n'existe plus le système d'hologramme.  Certains agents des services d'assiette et de la DGRPI se sont investis dans la fabrication de ces faux documents pour percevoir, indûment, l'argent qui devrait entrer dans le trésor de la province.
Il va sans dire que cette pratique prive la province des moyens de sa politique et freine le son décollage.
Cette contrefaçon bénéficierait, malheureusement, de la complicité de certaines autorités. Ses auteurs sont " des intouchables" de la province. Forts des appuis qu'ils ont en " haut lieu", ces "intouchables"rendent impuissants leurs chefs hiérarchique qui donnent l'impression de n'avoir aucun pouvoir sur eux. La Direction Générale de la DGRPI n'y verait que du noir face aux hommes et femmes ayant des " parapluies" dans des hautes sphères.

*La tricherie des opérateurs économiques.*

Les mêmes sources renseignent aussi que la province de l'Ituri se fait roulée même dans la perception de la taxe additionnelle sur les produits pétroliers.
Certains importateurs pétroliers, en complicité avec des agents DGRPI, s'organisent pour payer anticipativement  des cautions pour, par la suite, faire passer un nombre de véhicules supérieur à la valeur du montant versé dans la caisse de la province.
Ainsi par exemple, soutien notre source, un opérateur économique peut payer une caution de 20 mille dollars( équivalent au passage de 20 véhicule) mais il peut, avec le même document, faire passer 100 véhicules.
Mis au parfum de cette situation, les services du ministère provincial des finances ont décidé de prélever le numéro des plaques d'immatriculation de chaque véhicule qui passe afin de stopper cette hémoragie.
Il nous revient, curieusement, que les agents commis à cette tâche subissent des menaces de la part des opérateurs économiques et autres agents publics qui tirent profit de cette pratique. Ils reçoivent des messages anonymes dans leurs téléphones, qui leur demandent de cesser avec ce contrôle s'ils veulent garder sauves leurs vies.
Le gouvernement provincial doit,  de l'avis de plusieurs observateurs, se réveiller de son sommeil pour traquer ces criminels économiques s'enrichissent au détriment de la province.
Joska Kaninda

Date de dernière mise à jour : 03/02/2021

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