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Le bureau de l'Assemblée provinciale de l'Ituri sera bientôt jeté dans la rue.

Img 20190315 wa0016 1La première institution provinciale de l'Ituri est en passe de vivre le ridicule. Son Bureau est menacé de déguerpissement forcé. Le bailleur lui réclame plus de 49 mille dollars de loyers impayés.
Curieux, dans une province tant vantée pour ses immenses ressources. 
C'est depuis 2015 que monsieur Ayabatwa Ndahiro  a donné,en location, sa maison au bureau de l'Assemblée provinciale de l'Ituri.  Le marché a été conclu avec le gouvernement provincial.  
Depuis, seul l'administration Abdallah Pene Mbaka a pu lui  payer quelques mois. Après lui, rien. 
Aucun sous ne lui a été versé au titre de loyer par un autre gouverneur. 
Le cumul de loyers  fait, à ce jour, plus de 49 mille dollars.
Toutes les correspondances adressées au Gouverneur à ce sujet sont restées sans suite. 
En vain, le bailleur a sollicité même des rencontres  pour un arrangement à l'amiable. Le Gouverneur, le vice-gouverneur, le Ministre provincial en charge des finances,  personne n'a donné la solution  escomptée à cette famille. 
La mauvaise foi du gouvernement provincial est plus qu'averée, pense-t-on dans certains salons de Bunia.
 Deux mises en demeure ont été adressées par le bailleur au gouvernement provincial au mois d'avril et de juin 2020, sans que ce dernier y réserve une réponse. 
En decembre 2020 une lettre de préavis a été adressée au Prêsident de l'Assemblee provincial pour les mêmes faits. En réponse, l'assemblée provinciale a fait voir au bailleur qu'elle occupe cette maison sur base d'un contrat signé entre lui et le Gouvernorat et donc elle ne peut se sentir directement concernée par ses arriérés. 
En désespoir de cause, le bailleur a finalement résolu de s'en remettre à la justice pour obtenir un déguerpissement forcé de l'assemblée provinciale. 
Qu'est-ce qui justifie cette obstination de la province à ne pas payer le loyer d'une si importante de ses institutions? 
Nos sources soutiennent que le taux du loyer, 1500 dollars par mois, serait considéré par le gouvernorat comme exorbitant. Le bailleur l'aurait même revu à la baisse( 1000 dollars) sans obtenir gain de cause.
Découragé par cette attitude des institutions provinciales, le bailleur ne souhaite plus que la libération de sa maison par le bureau de l'Assemblée provinciale.
Quelque devrait être faite,  et vite, pour remettre le bailleur dans ses droits et éviter le ridicule à l'Assemblée Provinciale de l'Ituri.
JKN

Date de dernière mise à jour : 09/01/2021

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