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Modernisation de la voirie de Bunia : des choses à redire dans les travaux de SAFRICAS

Safricas staff BuniaC’est depuis le 4 juin 2020 que Safricas a  amorcé les travaux sur le tronçon routier Rondpoint Sonas- Station Fina yambi yaya, dans la ville de Bunia. Ces travaux soulèvent des controverses au chef lieu de la province de l’Ituri. Les violons sont loin de s’accorder sur la nature des travaux exécutés, leurs coûts et même leur qualité.

 Pour en avoir le cœur net, nos limiers ont tenté de glaner, ça et là, des informations auprès des spécialistes en matière de construction des routes. Il ressort de ces investigations que plusieurs choses sont à redire dans la mise en œuvre de ce projet du gouvernement provincial par Safricas.

Jusque là, SAFRICAS s’occupe de la réhabilitation de l’axe construit par la société Bego. C’est sur la fondation et la couche de base laissées par Bego que Safricas est venue poser la couche de roulement. Même les ouvrages  d’assainissement sont ceux de Bego.

   Plaise à Dieu que la fondation, la couche de base et les ouvrages d’assainissement construits par Bego soient encore en bon état et adapté aux réalités du moment.  

En principe, cet état de chose devrait conduire à la révision à la baisse du coût des travaux sur ce tronçon, à défaut d’obtenir de SAFRICAS la compensation par des travaux supplémentaires. Le gouvernement provincial doit veiller à cela.

Aussi, s’inquiète-t-on du fait que les enrobés viennent de Beni à plus de 200 kilomètres de Bunia avec risque de se refroidir, chemin faisant. Pour ces spécialistes, après préparation à plus ou moins 180o, le bitume doit arrivée sur la chaussée avec une température pas inferieure à 140o. Il faut vraiment faire attention à la température des bitumes avant de les poser sur la chaussée pour éviter le pire dans l’avenir.

Enfin, il y a la question des ouvrages d’assainissement laissés par Bego. Sont-ils adaptés au débit actuel des eaux de ruissèlement dans la ville de Bunia ? Toutes ces questions nécessitent un œil très regardant du gouvernement provincial de l’Ituri et des institutions chargées de la surveillance. Bunia n’a plus besoin de revivre les expériences malheureuses dans la construction de ses routes.

Le Millénaire

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