Vers l'enclavement de la ville de Bunia

Miroir et chef-lieu de la province de l'Ituri, la ville de Bunia va, petit à petit, vers son enclavement. 

Les principales voies d'accès à cette grande agglomération sont de plus en plus impraticables. Comme si cela ne suffisait pas, tous les ponts reliant les avenues et quartiers de Bunia sont dans un état de vétusté très prononcé. 
Il devient difficile aux usagers des engins roulant et même aux piétons d'atteindre leurs destinations. 
Des nids des poules observés, ça et là, sur les différents tronçons routiers dans inquiètent plus d'une personne. 

Le Jeune leader Ir.Christian Shauri, condamne cette mauvaise façon de faire des autorités locales qui assistent, impuissants, à tous ces fléaux qui plongent la population iturienne dans la misère sociale. 
Il estime que le maire de la ville de Bunia, les bourgmestres, les chefs de quartiers et  d'avenues doivent prendre en mains leurs responsabilités.
 L'entretien des routes et l'assainissement de la ville doivent préoccuper toutes les autorités et réveiller la conscience de la population. 

Ce Jeune leader, soucieux de voir la ville de Bunia propre et désenclavée, décrie cette mauvaise intention politique d'isoler cette ville référence de la province de l'ituri. 
Selon lui, la ville de Bunia est au centre. Quand les routes Bunia, Mongbwalu, Iga barrière-Mahagi-Aru, Bunia-Kasenyi, Bunia-Kisangani, Bunia-Beni sont dans des mauvais états sans que cela n'inquiète les autorités. De quoi faire croire à l'existence d'une mauvaise politique d'isoler la ville de Bunia. 

"Je me demande ce que fait l'argent de FONER  en faveur des ituriens. La province de l'ituri contribue plus dans la caisse de l'État et reçoit rien en retour si ce n'est que le calvaire et la misère. 
Dans le programme de 100 jours du Chef de l'État  l'ituri n'a rien bénéficié jusque là. Nous demandons au Chef de l'État, responsable et initiateur du slogan *le peuple d'abord* de tourner son regard vers l'Ituuri et de dire un mot.", a-t-il déclaré. 
Il a poursuivit en disant que, " La province de l'Ituri doit aussi se développer et c'est possible avec la volonté politique ".
Ir.Christian Shauri se demande le pourquoi du retard observé pour le début des travaux de l'asphaltage de la ville de Bunia et pourtant les opérateurs économiques contribuent chaque jour pour l'effectivité de ces travaux. 
"Les pétroliers de la province de l'Ituri veulent que Bunia soit asphaltée et ils l' ont prouvé par leurs contributions régulières de 1000$ par citerne, selon leur protocole d'accord avec le Gouvernement provincial. On se demande pourquoi ça traîne. Quelle est cette main invisible qui bloque alors que toutes les radios ont dernièrement crié, à la fin de l'année passée, que le début  devrait intervenir dans moins de deux semaines?  Depuis cette déclaration,  aujourd'hui, nous approchons deux mois depuis qu'ils nous ont fait consommé leurs démagogies. Nous sommes fatigués des promesses. Nous avons besoin des réalisations.", a-t-il renchérit.

"La poussière menace la population au vu et au su de tous sans qu'aucune action d'urgence palpable ne soit initiée. 
Cette poussière est la source des plusieurs maladies et  perturbe les activités de ceux  qui se démènent les longs des artères principales de Bunia. C'est un  danger aux conséquences incalculable que nous condamnons avec la dernière énergie.", a-t-il conclu.

Il faut noter que la ville de Bunia, chef-lieu de la province de l'Ituri, riche en or, en ressources naturelles, forêt, faunes..., a quatre communes, 24 Quartiers, avec plus d'un million d'habitants qui courent le risque d'enclavement et d' isolement, si rien n'est fait d'urgence. 

Le millénaire.