L’Afrique renoue-t-elle avec les régimes de coup d’Etats ? Dans l’espace d’an, ce continent noir vient d’enregistrer quatre renversements de pouvoir par coups de force. Le dernier en date est celui intervenu au Niger dernièrement.
Tout en condamnant cette manière non constitutionnelle d’accès au pouvoir, il sied cependant de constater que c’est la seule manière qui permet aux nombreux peuples d’Afrique de vivre l’alternance au pouvoir.
L’alternance politique en Afrique ne s’est jamais réalisée dans la quiétude. Depuis les indépendances jusqu’à ce jour, les dirigeants africains se sont distingués par leurs penchant à vouloir, à tout pris, se pérenniser au pouvoir.
La quasi-totalité de changement des régimes n’ont eu lieu, dans le passé, que par coup de force. Des élections à candidat uniques, aux démocraties truquées en passant par les conférences nationales et consultations populaires, les tenants des pouvoirs se sont toujours arrangés pour demeurer au pouvoir.
La population peut beau manifester, l’opposition peut crier, il suffit que les observateurs internationaux jugent les scrutins passables et que certaines capitales occidentales félicitent le vainqueur et le tour est joué.
Autre chose qui semble contaminer l’Afrique c’est cette sorte de succession des pères par des fils. La RDC, le Gabon, le Togo ont vu des fils succéder à leurs pères.
La frustration amène les africains à comprendre que le seul moyen d’assurer l’alternance au pouvoir c’est de faire un coup de force. Ceci d’autant plus que l’Occident donne l’impression de penser que les peuples africains n’ont pas d’opinions politiques à émettre. Il soutient des hommes au pouvoir pour qu’en retour ceux-ci servent ses intérêts.
Rare sont les présidents africains en exercice qui perdent des élections. Tant qu’ils ont les faveurs de l’occident, rien à faire, ils sont assurés de leurs réélection quelles qu’en soit les contestations.
Ceux qui tombent par ces fameux coups de forces sont, principalement ceux qui rentrent en contradiction avec la communauté internationale. Il y a encore du chemin à faire pour les populations africaines aient réellement le pouvoir de se choisir, eux même, leurs propres dirigeants par voie des élections.
Joska Kaninda
Commentaires
1 Jean Marc Likambo Volado Le 08/03/2010
Merci
Likambo Volado
2 kanku Le 06/03/2010
3 lil black Le 04/03/2010
but one thing's;can i send my Pub and you will put it inside the Site?