Au mois d’août 2010, le Journal Le Millénaire avait publié un article qui faisait état de la transformation de l’Ambassade du Congo à Kampala en Agence de voyage. Des fidèles du Ministère du Combat Spirituel de Kampala s’étaient fait embarquer dans un avion de la Monusco avec le soutien de l’Ambassade du Congo à Kampala moyennant quelque chose. Un autre article publié le même mois d’août relatait la légèreté avec laquelle notre Ambassade de Kampala délivrait des visas à toute personne qui désirait se rendre en RDC avec tous les risques que cela comporte pour notre pays dans une région infiltrée par des terroristes.
Ces deux articles avaient valu à notre Journal et à son Editeur des menaces sérieuses. Certains diplomates de cette Ambassade avaient même transmis des messages de menaces de mort à l’Editeur du Journal Le Millénaire. Des droits de réponses ont été même adressés aux organes de presse de Kinshasa non concernés par la publication de ces articles en violation de la loi en la matière.
Voilà qu’un mois après la sortie de ces deux articles incriminés, l’Ambassadeur de la RDC à Kampala vient de donner raison à notre Journal. Jean Charles Okoto a écrit une lettre de demande d’explication à monsieur Masala qui faisait son intérim au mois d’août 2010. Ce Ministre Conseiller se serait permis de poser certains actes sans en tenir informer l’Ambassadeur. C’est le cas notamment de l’embarcation de ces fidèles du Ministère du Combat Spirituel dans les avions de la Monusco. Monsieur Masala devra comprendre, une fois pour toute, que l’intérim ne lui confère pas le droit de poser n’importe quel acte. Il y a des choses qui ne peuvent être faites qu’après l’aval de l’Ambassadeur.
Le chancelier de l’Ambassade, c'est-à-dire la personne habiletée à délivrer les visas d’entrée en RDC, a été virée en plus qu’un diplomate, monsieur Corneille Mawa, a été suspendu de ses fonctions et mis à la disposition de Kinshasa. Ces mesures témoignent, à suffisances que notre journal n’était pas loin de la vérité.
Nos sources indiquent que Charles Okoto aurait trouvé plusieurs indices des vérités dans les propos contenus dans les deux articles et se seraient décidé de remettre la pendule à l’heure dans cette Ambassade. C’est à jean Paul Yamba, un officiel des services, que Okoto a confié la tâche de diriger, désormais, le service de la Chancellerie de cette Ambassade. Cet homme non conflictuel et aux relations faciles pourrait, pense-t-on à Kampala rendre un bon service à la nation surtout qu’il a longtemps œuvré dans les services spécialisés.
A en croire notre source Charles Okoto serait d’avis que certains diplomates de cette Ambassade s’emploient à saper sa réputation et serait ainsi déterminé à ne plus se laisser faire. Déjà, pour une fois depuis sa nomination à la tête de cette Ambassade, Okoto vient de mettre plusieurs jours sans se déplacer de Kampala. Comme pour dire qu’il ne va plus laisser cette Ambassade être dirigée de manière permanente par des « Intérimaires ».
Le Journal Le Millénaire ne peut que saluer ces mesures « salutaires » prises par Charles OKoto pour redorer l’image ternie de notre Ambassade à Kampala. Pourvu que ça dure.
Ceux qui en voulaient au journal Le Millénaire et à son Editeur pour la publication de ces deux articles peuvent trouver, par cette prise de position de Okoto, la mesure de la rigueur que notre journal met dans le traitement des informations avant leurs diffusions. La vérité est têtue dit-on.
Matembele
mise en ligne le jeudi 30 septembre 2010
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