L’honorable Didier Boyoko est aux arrêts depuis le mois de juillet 2019, à la prison centrale de Bunia. Il lui est reproché son éventuelle implication dans le vol de 12 lingots d’or perpétré par des malfrats, auprès d’un sujet chinois. Après sa condamnation son arrestation, le 16 juillet 2019, ce député provincial, insatisfait et se reprochant de rien dans cette affaire sale, était allé en appel au second degré. Il espérait ainsi voir la justice militaire l’innocenter dans ce dossier où il se dit non impliqué. Jusqu’à se jour son jugement au second degré tarde à venir. Dans l’entre temps, l’or volé a été vendu par les instances provinciales. L’interprète du chinois qui a été aussi appréhendé par la justice ne se trouve plus en prison. Il y a été extirpé dans des circonstances qui restent encore à élucider. Tout ceci, est considéré par cet élu du territoire de Mambasa comme une injustice à son égard. Pourquoi peut-on se permettre d’élargir d’autres suspects dans ce dossier et le maintenir, lui, en captivité sans raisons ? c’est la question qu’il se pose instamment, surtout qu’il y a un silence de marbre quant à la fixation de son dossier au second degré.
Non content de la manière dont est traité leur élu, la société civile de Badengaido, dans le territoire de Mambasa, est sortie de son silence. Des manifestations et déclarations ont été faites pour soutenir ce député provincial. Ils ont exigé, entre autres, la libération sans condition de leur élu, son soutien par ses pairs députés provinciaux et nationaux et l’organisation rapide du procès au second degré afin que leur leader soit laver de tout soupçon.
En cette période de la pandémie à Corona Virus, les partisans de Didier Boyoko exigent sa libération, sa fuite n’étant pas à craindre.
La rédaction