Affaire Thomas Lubanga,Menace de mort aux agents de la CPI à Bunia

Le procès acrobatique de la CPI ne cesse d’étonner les habitants du district de l’Ituri.
Les juges de la Cour pénale internationale ont ordonné jeudi 15 juillet la remise en liberté de Thomas Lubanga Dyilo, un des chefs de guerre du district de l’Ituri. En cause, l’accusation a refusé de fournir à la défense l’identité d’une personne liée à l’affaire.
Cette nouvelle a été accueillie avec euphorie à Bunia et dans les autres grands centres du district de l’Ituri où se comptent encore des nombreux partisans de cet ancien chef de l’UPC.
Héla la joie n’a été qu’une courte durée puisque deux jours plus tard, le procureur Louis Moreno O’Campo a dit niet en interjetant l’appel. Ce qui fait que ce premier prisonnier de la CPI continuera à garder sa cellule à la Haye.
Mécontents et déçus les partisans de Thomas Lubanga ont juré d’avoir la peau d’Ocampo à travers ses représentants à Bunia.
Nos sources indiquent que des menaces ont été proférés à l’endroit du responsable de la CPI à Bunia monsieur Koen et de ses agents. Ces hommes en colère auraient promis des enlèvements, égorgements et autres exactions aux agents de la CPI-Bunia, si Moreno s’acharne à maintenir injustement Lubanga en Prison alors que les juges ont opté pour sa libération. Des tracts, réclamant la libération de Thomas Lubanga, ont été diffusés à travers la ville de Bunia. Pour quiconque connaît la situation de l’Ituri, il faudrait prendre ses menaces au sérieux.