Braconnage, les FARDC apprennent aux pygmées l’usage d’armes automatiques dans la région de Mambasa

Les pygmées du territoire de Mambasa sont à l’école de l’usage d’armes automatiques. Ces premiers citoyens de la RDC ont pour instructeurs des éléments des FARDC, l’armée nationale de la RDC. Ces instructeurs hors pairs leurs administrent des enseignements loin des centres d’instruction officiels de la RDC. Tout se passe dans des forêts et autres réserves et domaines de chasse.   
Chasseurs avérés, les pygmées s’adaptent très facilement au maniement d’armes et font preuve d’adresse sans pareille. Quelques heures d’apprentissage suffisent pour cela.
Nos limiers qui viennent de passer quelques jours dans le territoire de Mambasa ont été surpris de rencontrer des pygmées porteurs d’armes automatiques. Ils utilisent ces engins de la mort spécialement pour la chasse.  Comment arrivent-ils à se procurer ces armes à feu ?
Pour suppléer à leurs maigres soldes, des nombreux militaires en poste en Ituri s’adonnent à la chasse. Avec la complicité de certains de leurs chefs, ils amènent, dans les forets de Mambasa, armes et munitions du gouvernement pour faire la chasse. Ces hommes en uniformes, avec l’autorisation de leur hiérarchie, se rendent dans les forets de Mambasa pour s’adonner à la chasse.   Dans cette forêt équatoriale, ils tissent les amitiés avec des pygmées connus pour leurs adresses dans le domaine de la chasse. Ainsi leur remettent-ils des armes et munitions pour exécuter leur besogne. En contre partie, ils se partagent le butin, donc les gibiers. Il va de soi que le produit de cette chasse parviennent a certaines autorités de la hiérarchie militaire de l’Ituri et du Nord Kivu. Sinon, comment comprendre que les pygmées soient régulièrement approvisionnés en armes et munitions.
Entrainer les pygmées à l’usage d’armes à feu peut constituer une bombe a retardement dans ce pays post conflit. En cas d’éventuels conflits, des chercheurs des troubles dans ce pays peuvent se rabattre sur des pygmées pour peupler des milices armées. Nul n’ignore que la détention d’armes, des munitions, d’uniformes militaires et autres effets militaires par des civils constitue une infraction punissable par la loi congolaise. Hélas, ce sont des militaires eux-mêmes qui se charge d’apprendre aux civils pygmées le maniement d’armes a feu et mettent a leur portée des armes et munitions. A Komanda, Bamande, Lolwa, Tipemuche et a Mamabssa tout le monde ait que les grands fournisseurs de la viande boucanée se comptent parmi les militaires FRDC. La treizième brigade qui était en poste dans cette partie du pays s’était distinguée dans la fourniture du gibier aux habitants. La quatrième brigade qui vient de la relever ne s’est pas départie de cette pratique en plus d’une certaine insécurité attribuée a ses éléments dans cette partie du Congo. C’est dans des sacs que la viande boucanée et acheminée dans des agglomérations lointaines de Mambassa. De là penser que les braconniers qui déciment la faune dans nos parcs et réserves comptent parmi eux un bon nombre d’éléments FARDC, il n’y a qu’un pas facile a franchir. Les autorités militaires congolaises ont donc du pain sur la planche.
Joska