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Douche froide administrée à la société Safricas en Ituri?

SafricasLa société Safricas est au centre d'une très grande controverse en Ituri. Des voix s'élèvent de partout pour fustiger la manière de faire de cette entreprise qui semble ne plus être en odeur de sainteté avec certaines couches sociales de la place. Il y a peu, la coorporation des pétroliers de l'Ituri lui avait donné un ultimatum d'une semaine  pour achever des travaux en veilleuse sur ses chantiers de Bunia. Dans les rues de Bunia, le commun de mortel ne s'explique pas pourquoi, plus de deux ans après, cette entreprise peine à asphalter ne fut que deux kilomètres de route au chef lieu de l'Ituri. Nombreux sont ceux qui trouvent à refaire dans ce que Safricas s'est époumoné à exécuter dans cette ville   Les explications du  communicateur de cette société, pour justifier cette lenteur, , ne mettent pas tout le monde d'accord. L'insatisfaction est à son comble dans l'opinion publique de Bunia. Comme si cela ne suffisait pas, les jeunes leaders de l'Ituri sont montés au créneau, ce mardi 31 août 2021,pour fustiger le retard pris par Safricas dans l'exécution des travaux à Bunia. Dans une déclaration faite par leur coordinateur, Monsieur Christian Shauri,  ces jeunes ont exigé carrément la résiliation du contrat que cette entreprise avait signé avec la province de l'Ituri. Pour ces jeunes, Safricas est présente à Bunia, plus de deux ans, sans  réalisation consistante pendant que plusieurs millions de dollars ont déjà été mobilisés pour ce projet. Où va l'argent mobilisé? Que fait Safricas avec cet argent? Ces questions demeurent sans réponse, pour ces jeunes.   Ceci dénote d'une incapacité notoire et d'un manque de technicité de cette société, à martelé Christian Shauri.  Ceci est à la base de la mauvaise qualité des travaux réalisés, pense-t-il.. Le retard de réalisation de ces  travaux  perturbent la circulation et bloquent les activités commerciales sur certains tronçons de Bunia. C'est le cas de l'avenue Ituri, au centre ville.
Pendant ce temps, 'une autre entreprise propose ses services au gouvernement provincial de l'Ituri pour la modernisation de quelques artères de la ville. Pilotée par un homme d'affaires de la place l'entreprise Maisha ni ya Mungu entend travailler autrement sur les routes de Bunia qui lui seraient confiées pour modernisation.
 S'agit-il d'une concurrence déloyale ? Non, rétorque un proche de l'entreprise Maisha ni Ya Mungu. Aucune entreprise n'a le monopole de construction ou de réhabilitation des routes en Ituri. Nous sollicitons des tronçons non concernés par des contrats déjà signés.
Le communicateur de Safricas à Bunia ne l'entend pas de cette oreille. Pour Luc Malembe, Maisha ni ya Mungu  lorgnerait sur des axes déjà confiés à Safricas et cela constitue un concurrence déloyale.
Un tollé général s'est engagé dans l'opinion publique où des avis penchent vers l'invitation du gouvernement provincial à diversifier les  attributaires pour instaurer la concurrence qui pourra être bénéfique à la population.
Les habitants de Bunia attendent impatiemment l'asphaltage de leurs routes et cela avec toute société réunissant les conditions.

Le Millénaire

Date de dernière mise à jour : 01/09/2021

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