L'Assemblée provinciale de l'ituri sur ses gardes

La première institution de la province de l'Ituri serait sur ses gardes,nous rapporte-t-on par une source crédible.
 Les membres du bureau de l'Assemblée provinciale redoutent d'être au centre d'une cabale montée, par le gouvernement provincial contre eux. Des gens leur rapportent que le Gouvernement provincial recherche, activement, la déchéance du bureau des élus de l'ituri. Une machine politique est déjà déployée pour acheter, à coup des billets de banque, les conscience de quelques élus et les amener à retirer leur confiance à leur bureau, soutient-on. 
Pour les défenseurs de cette thèse, après le remaniement du gouvernement provincial, les stratégies politiques viseraient, présentement, le changement dans l'équipe dirigeante de l'Assemblée provinciale. Le remplacement de ce bureau est, pense-t-on, la seule manière qui permettra au gouvernement provincial de travailler en toute quiétude, les actuels animateurs de ce bureau étant considérés comme hostiles à l'action gouvernemental des actuels dirigeants de l'ituri. Pareilles informations, glanées, ça et là, par les honorables députés, les poussent à se mettre en position défensive tout en se préparant pour une riposte à la hauteur de cette provocation .
Ce qui n'est pas bon pour une province de l'Ituri déjà laminée par des crises multiformes, notamment, sécuritaires et sanitaires .
Il nous revient aussi, par ailleurs, que les membres du bureau de l'Assemblée provinciale éprouvent de sérieux problèmes de mobilité. Ils se déplacent difficilement, le gouvernement ne les ayant pas doté des moyens de transport. Chacun se débrouille avec ses moyens propres. Au moment où nous couchions ces lignes, le Président de l'Assemblée provinciale ne savait pas se rendre dans son bureau de travail faute de véhicule, avions-nous appris. La même chose est aussi vécue par d'autres membres de son bureau 
Il est temps que les deux institutions stoppent avec des intrigues, de coups bas et autres hypocrisies pour tourner le regard, résolument, vers la sécurisation et le développement de la province.
Signalons que c'est depuis le 20 novembre 2019 que le climat s'était détérioré entre le Gouvernement provincial et l'Assemblée provinciale. La motion de défiance votée par la majorité des élus, et contestée par le Gouvernement provincial avait donné lieu à trois mois d'incompréhensions entre les deux institutions.
 Le retour du Gouverneur, à Bunia, à la fin du mois de février 2020, suivi de son pardon public à la tribune, était considéré comme le début d'une nouvelle ère politique en Ituri. 
Hélas, les esprits malins veulent encore plonger cette province dans une crise politique qui ne lui profitera pas. Il faut plutôt jouer au rapprochement entre les deux institutions et non faire le contraire.
La Rédaction.