Kampala abrite depuis le lundi 30 mai des assises de la Cour Pénale Internationale. Des délégués venus de 111 pays signataires des accords de Rome discutent sur la manière d’ajuster le texte régissant cette institution internationale de justice.
Le mardi 31 mai, le Procureur de la CPI, monsieur Louis Moreno O’campo a annoncé que son institution réfléchie sur comment poursuivre judiciairement les commanditaires et autres financiers des crimes contre l’humanité et crimes de guerre.
Le Rwanda, sera là, nous allons réfléchir avec son Ministre de la justice à ce sujet a déclaré le Procureur de la CPI.
Si jamais elle sera maintenue, cette disposition contentera beaucoup des ressortissants ituriens qui n’ont jamais compris pourquoi les « créateurs » des groupes armés de l’Ituri, leurs fournisseurs en armes et effets militaires ainsi que leurs financiers n’ont jamais été inquiété par la CPI.
Il n’y a pas que des hauts responsables rwandais qui sont impliqués dans le malheur qui s’était abattu dans ce district de la province Orientale.
Des noms de certains officiels ougandais et congolais sont régulièrement cités par des ituriens.
Hélas, certains d’entre eux occupent des grandes fonctions politiques et militaires pendant que leurs « poulains » sont dans les mires de la CPI, si ils n’ont seulement pas été déjà incarcérés.
Pour des nombreux membres de la société civile présents à ces assises de Kampala, il faut que la CPI poursuivent tous ceux qui, de loin au de près, ont concouru à l’aggravation de la situation en Ituri.
C’est la seule manière de décourager les autres éventuels fauteurs des crimes contre l’humanité.
Jokanko.