Maurice Wamara : « une nouvelle façon de légiférer pour le territoire de Mahagi »

Le territoire de Mahagi aura à l’issue des élections législatives prochaines 7 députés nationaux à l’assemblée nationale. Parmi les candidats engagés dans la course, il y a Maurice Wamara, un opérateur économique rompu dans l’aviation, le transport, les hydrocarbures et autres domaines d’affaires dans l’univers d’import-export. Ce produit de l’université de Kisangani, ne vient pas chercher au sein de l’hémicycle sa toute 1 ère maison, une voiture, encore moins un capital pour se lancer dans le business. Il en a déjà. Mais il estime que d’énormes potentialités humaines, naturelles et géostratégiques de son Mahagi natal, nécessitent des élus politiquement visionnaires, épris de sens d’initiatives, assiégés par un sens profond d’abnégations, et capables de promouvoir un leadership politique nouveau dans ce rare territoire où Joseph Kabila a été spectaculairement élu en 2006. Candidat pour le compte du parti du peuple pour la reconstruction et le développement, PPRD, Maurice Wamara, milite pour asseoir le socle du développement à la base. Selon lui, le rôle de l’élu du peuple qu’il veut devenir pour le territoire de Mahagi, est d’exercer la pression sur le gouvernement, en constituant notamment un lobbying politique fort, pour que le gouvernement central mette en place des structures qui répondent au besoin réel de la population pour son encadrement, surtout l’encadrement des paysans. Quant aux structures, il estime que des élus de Novembre 2011, doivent chercher celles qui donnent des moyens aux agriculteurs, et qui assurent la promotion des cultivateurs qui se regroupent en coopératives, en améliorant leurs technologies de travail, en leur dotant des tracteurs par exemple, dans le seul souci de maximiser la production. Maurice Wamara est conscient du sentiment de révolte qui hante les esprits d’entreprenariat des habitants du territoire de Mahagi. Rien qu’avec l’élevage des volailles, leurs voisins de l’Ouganda, arrachent d’importants crédits auprès des banques, allant jusqu’à l’acquisition des mobilités, pour faciliter l’écoulement. Tandis que dans son Mahagi, même ceux qui disposent d’un important cheptel, sont incapables de se procurer un abri décent. Maurice Wamara, partage le sentiment de révolte qui anime ses frères éleveurs, agriculteurs et pécheurs de Mahagi. Il estime qu’il y a nécessité que les habitants de Mahagi ne se fassent pas endormir par ceux qui ne se limitent qu’à prêcher le seul fait d’être nés à Mahagi, d’avoir grandi à Mahagi, pour mériter leurs choix. Selon lui, tous les candidats aux prochaines législatives, doivent parler avec la base, chercher à convaincre, et non se limiter à promettre des merveilles incertaines. D’ailleurs que des merveilles ont été promises en 2006, et rien n’a été réalisé. Pour lui, le territoire de Mahagi, tant au niveau national que provincial, a besoin des députés consciencieux. Quelle attitude doit adopter les habitants du territoire de Mahagi face au boom du pétrole par exemple ? Surtout que le fameux bloc 1 tant convoité se retrouve sur les cotes congolaises du lac Albert en territoire de Mahagi. Maurice Wamara rend hommage aux rares opérateurs économiques fils de Mahagi, qui ,sans chercher à devenir députés, ministres ou qui que ce soit, ont toujours œuvré à la mesure de leur possibilité, pour le développement du territoire de Mahagi, dans tous les domaines. Il voudrait aussi exhorter tous les congolais qui ont choisi le territoire de Mahagi comme leur second village, de ne pas se laisser frustrer ou limiter leurs projets de construction, d’investissement, suite aux propos d’un petit groupe des xénophobes. Selon lui, le peuple Alur est de tradition hospitalière et s’adapte facilement ailleurs. C’est ainsi que nombreux sont ces alurs qui ont émergé ailleurs dans le pays, notamment à Kisangani et à Kinshasa et cela dans tous les domaines. A la fin, il voudrait exhorter tous les électeurs potentiels de 2011, à la culture de paix, à ne pas céder à la manipulation pour laisser libre cours à la violence. Selon lui, le territoire de Mahagi a besoin de l’électricité, de belles routes et de la sécurité. Et dans tout cela, les fils de Mahagi eux ‐mêmes, sont capables de participer activement à l’accomplissement de tous ces défis. D’ailleurs pour les routes, la seule porte d’entrée à la frontière avec l’Ouganda au poste douanier de Mahagi, contribue énormément à renforcer le trésor public dans la gibecière que gère le FONER( Fonds national d’entretiens routiers), pour la réhabilitation des routes d’intérêt national. Pour l’électricité, les hommes d’affaires, fils de Mahagi, et même lui Maurice wamara, sont disposés à appuyer le gouvernement central dans la mise en œuvre de l’initiative. Il en est de même pour la sécurité, ou il appartient à un élu responsable, d’arracher l’attention du gouvernement vers la base.

Le Pacificateur.