La plaidoyerie sur l'affaire Luc Malembe n'a pas su avoir lieu le vendredi 07 janvier 2022, au tribunal militaire de Bunia.
Les avocats de cet acteur Politique étaient présents dans la salle pendant que rien n'a été fait, par les instances judiciaires militaires, pour que Luc Malembe participe à cette audience publique. En l'absence du prévenu, le tribunal a été placé dans l'impossibilité de siéger. Signalons que c'est la troisième fois que la plaidoyerie sur l'affaire Luc Malembe vient d'être reportée.
Nos limiers qui étaient dans la salle d'audience du tribunal militaire nous ont fait savoir que les avocats de ce communicateur de la plateforme politique Lamuka en Ituri n'ont pas digéré cet énième repport qui contraint leur client à demeurer en captivité. Ils souhaitent plutôt que le jugement soit rendu, le plus vite possible, pour que Luc Malembe soit fixé sur son sort. Ces porteurs de toges noires qui assistent cet agent de l'entreprise Safricas ne doutent pas, un seul instant, de son aquittement. Pour eux, l'infraction retenue à charge de leur client ne tient pas la route.
Les habitués des allées de justice croient savoir que le Ministère public aurait des petits soucis pour asseoir l'infraction de propagation des faux bruits reprochée à Luc Malembe. D'où ces manœuvres dilatoires, le temps pour lui de réunir les preuves.
Certaines langues vont jusqu'à faire croire, à qui veut les entendre, qu'à défaut de preuves suffisantes sur l'infraction de propagation des faux bruits, la possibilité de la requalification de l'infraction n'est pas à exclure. Des siputations vont jusqu'à imaginer la possibilité de poursuivre cet acteur Politique pour l'infraction de démotivation des militaires dans les zones de combat.
Dans tous les cas, Luc Malembe mérite un procès juste et équitable. Il est donc impérieux que la justice militaire tranche, une fois pour toute, sur ce dossier afin de permettre à cet ancien chef de la cellule de communication de la province de l'Ituri, soit d'être élargi, soit d'être fixé sur la peine qu'il doit encourir.
Le Millénaire