Regideso Bunia: le népotisme dans le recrutement du personnel.

La Regideso centre de Bunia a procédé au recrutement de nouveaux membres de son personnel.  Huit personnes ont ainsi eu le privilège de trouver de l'emploi de cette entreprise publique de l'Etat, en ce mois de décembre 2021. 
Des sources dignes de foi, nous apprenons que les gestionnaires de la Regideso-Bunia ont fait engager seulement leurs enfants, parents ou membres de famille, laissant de côté de nombreuses personnes qui oeuvrent, comme journaliers, depuis plus de 12 à 20 ans, dans cette entreprise. 
Sur les 17 anciens journaliers de la Regideso Bunia, personne n'a bénéficié de cet engagement, soutient-on.
Il est à se demander le travail que fait exactement la division du travail, l'inspection du travail et l'Office National de l'emploi dans la province de l'Ituri. Comment peut-on laisser des travailleurs oeuvrer, des décennies durant, comme journaliers en énervant les lois du pays? 
Comment peut-on procéder à l'embauche sans publier les offres d'emplois?
Par souci de justice sociale, les autorités provinciales et de la Regideso Bunia devraient revoir cette situation pour rétablir ces journaliers dans leurs droits d'être engager dans cette entreprise.
Dans un pays qui se veut de droit, ce genre d'injustice devrait être bannie.
Les spécialistes de la gestion des ressources humaines souhaitent que l'inspection du travail et d'autres services spécialisés en la matière aillent au chevet de ces journaliers et les accompagnent pour les aider à recouvrer leur droit bafoué.
Tous nos efforts pour avoir la version des faits des animateurs de la Regideso Bunia n'ont pas payé.
Nous y reviendrons.
Joska Kaninda Nkole