Alors qu'ils sont en coalition, les plateformes politiques FCC et CACH offrent à la population congolaise un spectacle très désolant.
Des envolées oratoires, menaces publiques et autres déclarations tapageuses se succèdent, plongeant ainsi l'opinion congolaise dans un pessimisme quant à l'avernir radieux de la RDC, tel que prôné dans le slogan " le peuple d'abord.
Les espoirs suscités par la première alternance politique au sommet du Congo cède, petit à petit, la place aux lamentations.
C'est à croire que la coalition FCC-CACH était fondée essentiellement sur le partage du " gâteau".
Les membres de cette coalition donnent l'impression de se soucier plus de leurs positionnements et intérêts sans plus.
Si CACH joue à la "diabolisation", FCC s'occupe du " blocage". Tu me bloques, je te bloque, tel semble être la règle de jeu.
Les " saints" du CACH" dénoncent les "diables" du FCC. Les " "chevronnés politiques" démontrent "l'amateurisme et le noviciat poliques" de CACH. Dans tout ceci, le peuple congolais est abandonné à son triste sort.
Ces adversaires politiques d'hier n'ont pourtant pas d'autres choix pour survivre politiquement, en dehors de cette coalition de vie ou de mort.
Obligés de rester unis, ils sont pourtant divisés par les échéances électorales de 2023.
Visiblement, FCC tient à revenir aux affaires le plutôt que possible pendant que CACH tient à y rester le plus longtemps possible.
Il faut une harmonisation des vues à ce niveau pour arriver à "fusionner" les ambitions des uns et des autres et les amener à regarder dans la même direction: celle de rencontrer les préoccupations de la population.
Le plus perdant de tous, ce le peuple congolais qui devrait être, pourtant, le vrai gagnant.
Au regard de ce qui se passe, l'on peut conclure que CACH ne veut pas de la victoire du FCC en 2023 et vice-versa. Cette coalition ressemble à un mélange entre l'eau et l'huile.
Joska Kaninda