Avoir des rapports sexuels avec une fille mineure c’est une infraction réprimée sévèrement par la loi congolaise. Sa peine peut aller jusqu'à plus de quinze ans de servitudes pénales. Conscient de cet état de chose, certain parents d’Ariwara en profitent pour se taper de l’argent auprès des hommes fliqués friands des seins debout et de la fraicheur des petites fillettes.
Ces hommes et femmes aux mœurs légères conseillent à leurs enfants, des filles mineures, à séduire les hommes adultes nantis avec objectif de leur faire sortir un peu d’argent de leurs poches. Le jeu se joue simplement. La fille s’arrange pour charmer la personne visée, la séduire et arracher de lui un rendez-vous dans un hôtel. Une fois que l’homme succombe à cette tentation, la fille tient ses parents au courant en leur indiquant la datte, le lieu et l’heure du rendez-vous lui fixé par son « Amant » de circonstance. Il ne restera plus aux parents que de se pointer au lieu du rendez-vous pour trouver les deux amoureux en flagrance du délit. Puis, vient le chantage pour obliger l’homme à débourser une importante somme d’argent à défaut de se faire déférer devant la justice et écoper la sanction selon la rigueur de la loi.
Un grand commerçant d’Ariwara est tombé dernièrement dans ce filet. En effet, cet homme d’affaire été tombé amoureux d’une fille mineure à qui il avait fixé rendez-vous dans un hôtel de Arua, de l’autre coté de l’Ouganda. Curieusement, une fois installé dans la chambre d’hôtel avec sa proie, ce commerçant a été surpris de voir surgir les parents de la fille mineure. Pour sauver son honneur, il a été contraint de débourser 8.000 dollars américains pour calmer ses beaux pères circonstanciels et éviter un procès en justice.
Les autorités publiques devraient faire tout ce qui est en leur pouvoir pour décourager ses mauvaises habitudes. A Ariwara, des filles mineures sont très visibles dans des bars et boites de nuit. Elles s’exposent elles mêmes aux viols. Nous l’avons constaté lors de notre récent passage dans ce centre commercial de l’Ituri. Aussi, la coutume du milieu prédispose des petites filles a avoir des rapports sexuels avec des hommes adultes. Nos sources renseignent que dans cette partie de la RDC, la pratique dénommée « Ali » est de stricte observance. Celle-ci consiste à faire payer une amande d’une vache à quiconque se permet d’aller avec une femme ou une fille. Les parents cupides se complaisent donc a multiplier le nombre de leurs vaches et laissant leurs filles aller contracter des relations avec des hommes.
Joska Kaninda